Rollinger investit et embauche

En redressement judiciaire en 2010, la fonderie Rollinger est finalement sauvée par 17 de ses salariés qui ont décidé la création d'une société coopérative et participative (SCOP). L'aventure est donc engagée, depuis 2012, et elle se poursuit. L'entreprise va de l'avant, elle a réalisé plus de 400 000 euros d'investissements et embauché quatre salariés supplémentaires.

La dernière fabrication de quincaillerie en petites séries

La fonderie Rollinger travaille toujours pour l'industrie en sous-traitance mais surtout elle a développé la fabrication de quincaillerie en petites séries (les crémones, des boutons de portes, etc). Elle est la dernière fonderie française à le faire ! Un nouveau catalogue a été mis en place et cette activité représente aujourd'hui la plus grosse partie du chiffre d'affaires. Outre le label "Ardennes de France", elle a obtenu le label "Origine France Garantie" pour toutes ses activités !

De nouveaux projets pour la fonderie d'art

Atout supplémentaire pour l'entreprise Rollinger, elle continue la diversification amorcée avant 2012 sur la fonderie d'art, et apparemment ça marche ! Artfea, le petit atelier de moulage en cire perdue, fabrique statuaires en bronze, modèles animaliers, médailles... Les productions sont nombreuses ; toute la collection Artfea a été conçue par Jean-Noel Martin, un sculpteur autodidacte, ardennais d'origine. Ici, la SCOP veut encore faire mieux en créant des produits à finalité différente.

Jérôme Théret, le gérant, qui assume aussi la fonction de directeur, l'affirme : "Le consommateur évolue, il est toujours féru de décoration mais il recherche maintenant des objets pratiques, utiles à quelque chose par exemple des luminaires, des partères..., nous allons donc développer la décoration Habitat". Pour cela, l'entreprise va faire appel à une nouvelle designer Octavie Bonna qui oeuvre déja dans une fonderie partenaire ; et pour mettre en valeur ces nouveaux produits, un autre projet est de refaire le site internet pour qu'il soit plus convivial et mieux référencé.

On est bien loin de l'image de la fonderie d'antan mais c'est un nouveau défi pour Jérôme Théret et pour ceux qui, avec lui, ont continué à y croire.